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Photo du rédacteurKarl Bedard

LA MICROBIOLOGIE AU SERVICE DE L’HYGIÈNE DU BÂTIMENT

C’est un fait bien connu que les germes peuvent avoir un effet très néfaste sur la santé. Prenons l’exemple des hôpitaux. Selon le Syndicat canadien de la fonction publique, plus de 8 000 Canadiens meurent chaque année après avoir contracté une infection alors qu’ils recevaient des soins de santé.


Il y a donc de sérieuses questions à se poser concernant la gestion de l’hygiène et de la salubrité des immeubles. Pourtant, on en sait très peu sur la science qui étudie ces bactéries et sur l’impact qu’elle peut avoir.



Microbiologiste utilisant un microscope


QUAND LA SCIENCE S’INVITE DANS LE NETTOYAGE


Les gestionnaires de tous les types de bâtiments, outre les hôpitaux, doivent porter une attention particulière à l’hygiène et à la salubrité des lieux. Alors qu’avant, on se contentait d’une simple propreté visuelle, on comprend maintenant qu’il faut pousser le nettoyage beaucoup plus loin. Pour réduire les risques et diminuer la contamination des surfaces, il faut aussi s’attaquer à l’invisible.


Au sein d’une entreprise en gestion de l’hygiène du bâtiment, le rôle des microbiologistes est principalement de s’occuper de la formation, du coaching et du protocole de désinfection. Ils analysent le degré de contamination, revoient la séquence de travail et vérifient le matériel utilisé.


Autrement dit, les microbiologistes posent un regard différent sur l’hygiène et la salubrité.


Pour ce faire, différentes techniques sont utilisées, dont de faux germes lumineux étendus sur les surfaces. Cette façon de faire permet entre autres de constater la contamination causée par les méthodes de travail, pour pouvoir ensuite émettre des recommandations.


DES TECHNIQUES À REVOIR


La poussière, à elle seule, contient 9 000 sortes de germes ! Si l’on y ajoute ceux que comportent les toilettes, les lavabos, etc., on comprend rapide ment que les techniques de nettoyage font toute la différence.


Malheureusement, on privilégie encore trop souvent la rapidité à l’efficacité. La propreté non visuelle est plus difficile à mesurer, mais tellement importante ! C’est pourquoi certains comportements doivent être revus, puisqu’ils sont susceptibles de nuire à la salubrité.


Le retrempage, la surutilisation d’une guenille ou le changement de gants trop peu fréquent finit par éparpiller les germes plutôt que de les ramasser. Il n’est pas rare de voir le même linge utilisé pour laver le fond du lavabo, plein de bactéries, avant la robinetterie. Ou pire encore, pour nettoyer une table après la cuvette.


Par ailleurs, une attention particulière doit être portée à la disposition des outils de nettoyage dans le chariot. Une simple brosse à toilette mal placée suffit pour contaminer tout le reste de l’équipement.


Malgré tout, l’hygiène n’est pas qu’une simple question de nettoyage. Encore beaucoup trop de gens ne se lavent pas adéquatement les mains. Résultat : les germes s’éparpillent et survivent sur toutes les surfaces : poignées, robinets, claviers, porte du micro-ondes, etc.


Les bactéries évoluent, deviennent résistantes aux antibiotiques et, à l’extrême, peuvent causer des pandémies. Il y a de quoi s’inquiéter quand on apprend que la propagation de la bactérie Escherichia coli (E. coli) serait due à une mauvaise hygiène dans les toilettes plutôt qu’à une contamination par la viande crue !


QUELQUES STATISTIQUES


Bien plus qu’une dépense, le nettoyage est un investissement pour la santé des usagers. ISSA Canada souligne d’ailleurs quelques statistiques et faits révélateurs concernant l’hygiène du bâtiment au pays.


  • Il se perd en moyenne 9,3 journées de travail annuellement par employé, pour un coût total de 16,6 milliards de dollars pour les entreprises.

  • Les compagnies qui n’offrent aucune journée maladie affichent un risque de présentéisme plus élevé, c’est-à-dire que les employés se présentent au travail même s’ils sont malades et nuisent à la productivité globale.

  • Le fait de porter une attention particulière à la salubrité des endroits névralgiques réduit de 46 % le taux d’absentéisme et de 62 % les risques de contamination virale.


CONCLUSION


Ce vent de changement vers une plus grande propreté s’était déjà amorcé avant que la science y mette son grain de sel. Mais on s’aperçoit que la microbiologie est maintenant indissociable de l’hygiène du bâtiment. Elle revêt une place importante parce qu’elle est directement liée à la santé et jette un nouveau regard sur les techniques de nettoyage en place depuis des années.


Au-delà de la propreté, au-delà de ce qui est visible, la microbiologie brasse les conventions et élève la salubrité à un niveau supérieur.



 

Gestion HB met en place des processus intégrés pour accompagner chacun de ses clients dans la poursuite des changements nécessaires à l’optimisation des ressources de leur entreprise en visant l’atteinte de l’excellence opérationnelle en hygiène et salubrité. Le gestionnaire en hygiène et salubrité occupe aujourd’hui un poste clé pour les entreprises soucieuses de leur bonne gouvernance qui placent l’excellence opérationnelle au centre de leurs préoccupations. C’est dans cette optique que Gestion HB propose un programme de formation inspiré par les exigences de ses clients qui répond parfaitement à tous leurs besoins en matière d’hygiène et de salubrité.



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